L’équipe artistique
DIRECTION MUSICALE
BERTRAND CERVERA
BERTRAND CERVERA
Après des études musicales au Conservatoire national de musique de région de Nice, Bertrand Cervera est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il obtient ses Premiers prix de violon et de musique de chambre.
Il devient rapidement lauréat des concours internationaux de Colmar, Londres et Melbourne. Poursuivant une carrière de concertiste en France, en Espagne, aux Etats-Unis et au Japon, il est régulièrement invité en qualité de violon solo dans des formations telles que l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre Métropolitan de Lisbonne, le London Philarmonic Orchestra ou encore le Kyoto Philarmonic.
Son éclectisme le conduit à se produire aussi bien aux côtés de Maria-Joao Pires, Gérard Caussé, ou encore Marielle Nordman, que de Stéphane Grappelli, Michel Legrand, ainsi que du groupe de polyphonie corse Sarocchi.
Soliste du World Orchestra for Peace constitué et dirigé par Valery Gerguiev, Bertrand Cervera a participé durant les étés 2005 et 2007 à deux tournées mondiales allant du festvial des Prom’s de Londres à la Cité Interdite de Pékin en passant par Berlin, Rotterdam, Moscou, Bucarest etc.
Depuis 2005 il a est soliste de l’Orchestre national de France où il collabore avec des chefs d’orchestre prestigieux tels que Lorin Maazel, Riccardo Muti, Bernard Haitink, Seiji Ozawa et, bien évidemment, Kurt Mazur.
Poursuivant son expérience de professeur au Conservatoire national de musique de région de Paris, il a créé avec succès le festival « Sorrù in musica » dont la quatrième édition a eu lieu en Corse en juillet 2005.
Directeur musical et chef de l’Orchestre lyrique de région Avignon-Provence pour la première version du « Nègre des Lumières », Bertrand Cervera est l’un des solistes de l’orchestre des Archets de Paris qui vient d’enregistrer un CD de quatre concertos de Saint-George. « Coup de Coeur » de la Fnac pour le printemps 2007, cet enregistrement a tenu la tête des ventes durant le second trimestre 2007 dans plusieurs grands magasins parisiens.
Avec l’orchestre des Archets de Paris il a participé, en tant que soliste, à des dizaines de concerts dédiés à Saint-George et à cet égard, il est incontestablement l’un des musiciens français qui le connaît le mieux. C’est sont propre orchestre, créé avec son complice Yann Harleaux, Paris-Classik qu’il dirige pour cette nouvelle création.
MISE EN SCENE
DIANA ILIESCU
DIANA ILIESCU
A croire que c’est pour Diana Iliescu que Corneille a affirmé que « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Et c’est aussi pour quoi, on la regarde avec les yeux de Chimène. A tout juste 25 ans, la blonde metteur en scène roumaine affiche déjà un curriculum vitae que pourraient lui envier nombre d’artistes très installés.
Elle a 18 ans lorsqu’elle signe ses premières mises en scène avec le Teatrul Mic de Bucarest : Coolori de Peca Stefan puis Les papillons sont libres de Leonared Gersche.
Viennent ensuite Le roman d’un adolescent myope d’après Mircea Eliade et quelques grands classiques (Le roi Lear puis Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare et Pulcinella, l’enfer et le paradis sur un scénario origine de la Commedia dell’arte).
Petrika Ionesco va bientôt faire son assistante de cette géniale touche-à-tout qui franchit avec tant d’agilité le pas entre les grands classiques et l’underground. La voilà alors qui en fait sa première assistante et se lance désormais dans l’opéra.
Après avoir assisté le Maître dans ses dernières mises en scène lyriques, elle se lance pour la première fois dans l’opéra avec ce « Nègre des Lumières ». Il y a plus qu’un lien avec la dernière scène du « Nègre des Lumières » où Saint-George transmet à la jeune Louise son savoir et son message. Mais avec une différence de taille : contrairement à Louise, Diana prend les commandes d’une mise en scène lyrique nantie d’une magnifique expérience.
CONSEILLER ARTISTIQUE
PETRIKA IONESCO
PETRIKA IONESCO
Une création retransmise en Mondiovision, une autre en Eurovision et une série d’autres spectacles diffusés sur les chaînes nationales : Pétrika Ionesco est l’un des membres éminents de ce club restreint des metteurs en scène d’opéra dont le public se compte en milliards. Est-il roumain, sa patrie de naissance, français son pays d’adoption ?
Le moustachu qui roule les « r » avec la légèreté des trilles du rossignol se veut citoyen du monde. Et le monde l’a adopté. Après des débuts à Bucarest, il est remarqué par Jack Lang qui lui confie des mises en scène au festival de théâtre de Nancy. Bientôt le voilà à Florence, puis en Angleterre, en Allemagne, en Irlande où il monte notamment Shakespeare, Kleist et Ionesco. Retour en France avec des mises en scène au théâtre de Chaillot puis à Nanterre.
En 1980, Pétrika Ionesco se lance dans la mise en scène d’opéra. Il va alors enchaîner les salles les plus prestigieuses : Bastille pour la saison inaugurale, Garnier, le Metropolitan Opéra de New York, la Scala de Milan, Rome, Catane, Vienne, Monte-Carlo, Liège, Orange. Depuis dix-huit ans, les directeurs de salles s’arrachent l’homme à la moustache conquérante et au génie foisonnant.
Bientôt, il rejoint les dieux du stade. Son « Aïda » au Stade de France accueille plus de 80 000 spectateurs, son « Romeo et Juliette » en drainera un million. Les stades d’Amsterdam, Düsseldorf, Melbourne, Hambourg, Munich vont ensuite l’accueillir.
L’homme s’est pris de passion pour le chevalier de Saint-George et, avec le Nègre des Lumières, a décidé de transmettre son savoir en guidant, avec délicatesse, les premiers pas de Diana Illiescu dans la mise en scène lyrique. Saint-George aurait apprécié.
Diana Iliescu et Petrika Ionesco bénéficie de l’assistance d’une metteur en scène de grand talent, Sophie Courade.