Mowgli Laps est né en Guadeloupe en 1981. Il y débute sa formation vocale auprès de Fatima Benjamin avant de rejoindre la classe de Martine Surais au Conservatoire du centre de Paris. En 2004, il intègre le CNR de Versailles dans la classe de chant de Gaël de Kerret.
Il fait ses premiers pas sur scène en tant qu’homme d’arme dans la Flûte enchantée de Mozart organisée par Elisabeth Vidal et André Cognet, à Paris, Bordeaux et en Suisse. Il a par la suite interprété sous la direction de Loïc Mignon, des versions concerts de Faust (Faust), Mireille (Vincent), Roméo et Juliette (Roméo) de Gounod, ainsi que les Contes d’Hoffmann d’Offenbach.
En 2004, il est Grenicheux dans les Cloches de Corneville de Planquette à Suresnes avec le choeur Résonances puis, il joue le rôle de Tamino dans la Flûte enchantée au festival Not’en Bulles 2006 en Bretagne. Cette même année, il est sélectionné pour le concours Placido Domingo (Opéralia), et interprète le rôle de Fernando dans les Goyescas d’Enrique Granados à Paris et dans le sud de la France.
En 2007, il chante Turiddu dans Cavalleria Rusticana de P. Mascagni au Théâtre Montansier de Versailles, Némorino dans l’Elixir d’amour de Donizetti avec la troupe “Etoile du jour “au Théâtre de la Reine Blanche, Don José sous la direction de Jean-Luc Tingaud et de Claire Levacher au Théâtre d’Herblay et de Taverny puis le chanteur italien dans Angélique de Jacques Ibert a l’Opéra comique de Paris. Toujours en 2007 il chante Tamino au Théâtre du gymnase sous la direction de Benoit Renard puis à l’Opéra de Marseille sous la direction de Francis Bardot.
Mowgli Laps a également participé à de nombreux concerts de musique sacrée et baroque. Il a notamment chanté en tant que soliste dans des Cantates de Bach (église du Temple à Paris), le Te Deum de Charpentier avec le Centre Baroque de Versailles (Chapelle Royale du château de Versailles), les Saisons de Haydn (Versailles), La messe solennelle de Rossini (église des Blancs-Manteaux à Paris, St Malo), le Stabat Mater de J.Haydn avec l’association Claude Debussy (Saint-Malo).
Distribution Théâtre Silvia Monfort (samedi 19 novembre 2011)
Les sciences mènent à tout… parfois à condition d’en sortir. C’est sans doute ce qui a dû guider Patrick Kabongo-Mubanga lorsque, nanti à moins de vingt-cinq ans de deux diplômes universitaires obtenus à Kingshasa en mathématiques et en électronique, il s’est envolé pour Bruxelles afin d’y suivre les cours du Conservatoire royal de musique.
Quelques cours privés et un passage par l’Opérastudio Vandleeren plus tard, et le voilà en 2009 ténor dans deux grandes œuvres sacrées, le Requiem de Mozart et la Messe de Sainte-Cécile de Gounod.
Il poursuivra l’année suivante avec « La Création » de Haydn sous la direction de Philippe Mercier. L’année 2010 le voit intégrer le répertoire de Donizetti avec une œuvre légère, « Convenienze et inconvenienze » (que l’on pourrait traduire par « Les inconvénients des convenances ») créée à Arras et jouée, les 7 et 8 décembre derniers, dans le prestigieux opéra de Reims. Il vient d’être recruté comme soliste à l’Opéra de Rouen, ce qui lui offre un horizon très dégagé.
Marlène débute ses études musicales au conservatoire des Pavillons-sous-Bois, avant d’intégrer l’Ecole nationale de musique d’Aulnay-sous-Bois (Région Parisienne) et la maîtrise du Conservatoire national de région de Paris. Excellente musicienne autant que chanteuse, elle collectionne un Prix d’Excellence de Flûte à bec et de musique de chambre ancienne, un Prix de Supérieur de Formation Musicale, et un Prix Piano et d’Harmonie-Ecriture (1999-2005).
Dans le cadre de ses études, elle participe aux master-classes de Francis Dudziak, Sylvie Sullé, Nicolas Courjal, Laura Sarti et Udo Reinemann.
Depuis, elle a obtenu de nombreux prix de chant tels que : le 1er prix du concours de l’UPMCF (Paris Xe) en niveau Supérieur, le Prix d’Honneur au Concours Léopold Bellan en niveau Excellence, le 1er Prix au Concours de l’UFAM en niveau Honneur, un 1er Prix de chant à l’unanimité avec les félicitations du jury en cycle Supérieur à la Schola Cantorum et elle est lauréate du Concours International des Symphonies d’Automne à Mâcon.
En mars 1998, elle interprète son premier rôle-titre dans Fleur et le Miroir magique de Nicolas Bacri, sous la direction de Jean Roudon. En août 2007, elle chante comme soprano soliste dans le Requiem de Mozart sous la direction de Marc Shepherd dans le cadre du 21e Festival Musique en l’Ile à Paris. Elle interprète également l’Exsultate Jubilate de Mozart et le Stabat Mater de Pergolèse sous la baguette de Frédéric Loisel en octobre 2007 et en Février 2008. Elle a été Norina dans Don Pasquale de Donizetti.
SOPHIE FOURNIER obtient en 1988 un Premier Prix d’Opéra au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Régine Crespin.
Elle est aussitôt engagée par les plus grands théâtres lyriques (Paris, Montpellier, Lyon, Nice, Lausanne, Genève…) pour chanter sous la direction de M. Plasson, J. Mercier, A. Jordan, G. Prêtre, J-C. Malgoire les rôles d’Annius, Cherubino, Sextus, Dorabella, Rosina, Concepcion (L’heure espagnole de Ravel) ainsi qu’au Teatro Reggio de Turin, Stephano (Roméo et Juliette de Gounod). En 1994, elle est Finaliste du Concours Pavarotti de Philadelphie.
Dès lors, la qualité de sa voix lui permet également d’aborder les rôles de Fiordiligi (Cosi fan tutte) au Théâtre des Champs-Elysées, Elvira (Don Giovanni) à l’Opéra Comique et à la Cité de la Musique, Mme Butterfly, Jenufa et Mimi (La Bohème) à Tours, dir. J.Y Ossonce, Blanche de la Force (Dialogue des Carmelites) à Nantes, L’Amour Masqué à Toulouse.
En 1998-1999, Sophie Fournier intègre la troupe de l’Opéra de Lyon : La Comtesse (Noces de Figaro), dir. L.Langree Alice Ford (Falstaff), dir. C. Badea. Elle interprète La Voix Humaine (Poulenc) au Palau de la musica à Barcelone dir. E. Colomer puis à la Cité de la Musique avec L’ODIF. Puis, en 2005, elle va triompher dans le rôle de Marie Antoinette lors de la création du Nègre des Lumières à l’opéra d’Avignon sous la baguette de Bertrand Cervera.
Elle reprend et confirme son répertoire de mezzo-soprano: Giulietta (Contes d’Hoffmann ), Herminie dans Paul et Virginie,(J-F Le Sueur) dir. H. Niquet , L’amour sorcier (M. De Falla) et Kadar Kata (Z. Kodaly), dir. D. Wroe. Chanson perpétuelle (E. Chausson) et Il Tramonto (O. Respighi) avec les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Elle a enregistré le rôle de Fiordiligi sous la direction de J-C. Malgoire chez Auvidis ainsi que le Carmen saeculare de Philidor chez Erato. Dominique Delouche lui a demandé d’interpréter La Voix Humaine de Francis Poulenc sous la direction artistique de Denise Duval (créatrice du rôle) dans son film « La Voix retrouvée » (Films du Prieuré).
Elle a enregistré également la musique de Gabriel Thibaudeau pour le film « Au Bonheur des dames », film noir et blanc de Julien Duvivier avec L’Octuor de France (sortie du DVD prochainement). Après sa Carmen à Ljubljana en février dernier, c’est à Tours en mai 2008 qu’elle impose ce rôle pour la première fois en France.
Yann Toussaint est né en 1976 à Reims. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour l’Art lyrique et l’Opéra. C’est après une formation très littéraire qu’il s’oriente professionnellement vers la musique et le chant.
Il étudie alors au Conservatoire du Xème arrondissement de Paris, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Son activité de soliste l’amène à se produire à la fois dans les domaines de l’oratorio (Bach, Rossini, Schubert, Händel…) et de l’Opéra dans les productions telles que Madame Butterfly de Puccini, Les Noces de Figaro de Mozart, Carmen de Bizet, la Chauve-souris de Strauss et bien d’autres du grand répertoire classique.
Lauréat notamment du concours international organisé par le Centre Français de Promotion Lyrique, il est engagé, depuis septembre 2008, dans le rôle d’Antonio dans Il Viaggio a Reims de Rossini. Cette co-production entre les principaux théâtres lyriques français donnera près d’une cinquantaine de représentations sur les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Professeur de Chant, Yann Toussaint enseigne au Conservatoire du 20ème arrondissement de Paris.
Distribution Théâtre Silvia Monfort (samedi 19 novembre 2011)
C’est dans sa ville natale (Orléans) et au Conservatoire “Erik Satie” à Paris qu’il effectue ses études musicales (chant, saxophone, musique de chambre). Après un passage au Centre de Musique Baroque de Versailles, Marc obtient une bourse pour étudier à la Royal Scottish Academy of Music & Drama à Glasgow.
Il avait au préalable obtenu un Master à la Guildhall School of Music & Drama avec comme professeur Laura Sarti. Il participe à des masterclasses avec des artistes renommés : Ruben Lifschitz, Graham Johnson, Thomas Allen, Malcolm Martineau, Francois Leroux, Christa Ludwig et Edda Moser.
Il chante le Requiem de Fauré avec l’Orchestre de Bretagne, la Passion selon St Matthieu avec Jean-Claude Malgoire, la Messe Nelson de Haydn avec le Parliament Choir à Londres, des Motets d‘Henry DuMont avec l‘Ensemble Pierre Robert (Cité de la Musique), un récital à la Wigmore Hall de Londres et des pièces sacrées de Charpentier avec les Folies Françoises.
L’opéra lui permet d’aborder les principaux rôles du répertoire, Notamment Figaro, Alfonso dans Cosi fan tutte, Leporello dans DonGiovanni (Mozart), Falstfaff (Verdi) Basilio (dans le Barbier de Séville de Rossini) Don Andrès de Ribeira, dans La Périchole (Offenbach). Il fréquente quelques scènes prestigieuses comme le Scottish Opera, l’Opéra de Paris ou la Cité de la Musique de Paris.
Dès son plus jeune âge elle choisit de se consacrer à la musique avec l’apprentissage de la flûte à bec puis du piano au CNR de Tours où elle obtiendra ses diplômes.
En découvrant l’art lyrique, elle décide de travailler avec Jacqueline Bonnardot au conservatoire d’Orléans où elle obtiendra en trois ans, un premier prix.
Puis elle abordera l’opéra avec des rôles tels que: Donna Elvira (Don Giovanni), Iphise (Dardanus), Blanche de la Force, Madame Butterfly… De nombreux récitals de mélodies et lieder, l’oratorio.
Ayant acquis une solide expérience, elle est reçue au C.N.S.M de Paris directement en perfectionnement. Elle est nommée cette année-là, lauréate de la fondation Natexis.
Elle sera très régulièrement accompagnée par l’orchestre d’Orléans (direction Jean-Marc Cochereau) : Lieder de Strauss, Wagner; Airs et duos d’opéra, Requiem de Verdi, symphonie n°2 de Mahler, Neuvième de Beethoven… Concerts avec l’orchestre Poitou Charentes.
En 2000 elle tient le rôle de Manon Lescaut de Puccini avec le National Reis Opéra de Hollande pour quinze représentations.
Puis elle travaillera régulièrement avec Bernard Têtu et les solistes de Lyon ou elle aura l’occasion d’être accompagnée par Jean-Claude Pennetier, Marie-Joseph Jude; Philippe Cassard et Noël Lee.
Depuis plusieurs années maintenant elle se produit lors de récitals avec le pianiste Daniel Benzakoun.
De leur complicité naîtra deux disques récemment parus : l’un consacré à Obradors et l’autre à Ravel (chez Polymnie).
Son goût prononcé pour la musique espagnole l’amène à chanter maintenant avec la guitariste Josiane Spinosi dans un programme intitulé « Parfums du Sud ».
Corinne Sertillanges enseigne au Conservatoire d’Orléans depuis 1998.
Métis de 28 ans, Loup-Denis Elion est un passionné des arts de la scène. Sa formation l’a conduit du cours Florent, avec Jean-Christophe Berjon jusqu’à la classe de chant d’Isabelle Guillaud (conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris) puis à la Maîtrise de Paris. Ténor à la voix chaude, il sait tout faire : clown, jongleur, acrobate.
Il a séjourné en Centrafrique et au Togo fait du théâtre de rue avec des artistes locaux. Il a travaillé avec des détenus de l’UPH de Fresnes sur OEdipe Roi. Il fait également partie d’une compagnie de spectacles pour enfants et pratique les arts martiaux et l’équitation. On a pu le voir à la télévision et au cinéma dans différents rôles.
Le 10 mai 2008, il a interprêté pour la première fois des airs de Saint-George sous la direction de Frédéric Lodéon à l’occasion de la Journée nationale de Commémoration des Traites négrières et de leur Abolition en présence du Président de la République et des nombreux ministres.
Distribution Théâtre Silvia Monfort (samedi 19 novembre 2011)
Le parcours de Joël O’Cangha est loin d’être banal. Né à Paris, il rejoint à l’âge de 6 ans la Martinique d’où ses parents sont originaires.
Après avoir obtenu un diplôme d’école de commerce, il découvre au cours d’un stage à Cuba le conservatoire de La Havane. Il décide alors de tout plaquer pour apprendre le chant et la musique. Il reste ainsi pendant près de cinq ans à Cuba. Il part ensuite en tournée autour du monde, avec un premier rôle dans le célèbre opéra de Garshwin « Porgy and Bess ».
Alors que la tournée fait escale en Allemagne, Joël est contacté pour rallier la comédie musicale le « Roi Lion » d’après le dessin animé de Disney. Hambourg devient alors son nouveau port d’attache. Pendant un an et demi, il y jouera le rôle de Simba, le jeune fils du « Roi Lion » Mufasa.
C’est maintenant à Paris que Joël O’Cangha s’est installé pour « Autant en emporte le vent ». Son rôle symbolisant l’émancipation des Noirs aux Etats-Unis lui tient particulièrement à coeur car le sujet de l’esclavage a toujours été très présent dans sa famille. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il a auditionné pour un personnage dans lequel il exprime toute sa sensibilité et son talent. A 27 ans, Joël O’Cangha relève un nouveau challenge dans une trajectoire artistique insolite