Du 14 au 16 mars prochain aura lieu le colloque : La Révolution en 3D : textes, images et sons, 1787-2440 à l’Université de la Sorbonne.
À cette occasion, Alain Guédé, président de l’association Le concert de Monsieur de Saint-George, tiendra une conférence intitulé « Le nègre des Lumières a bien existé », lors de la troisième et dernière journée du colloque, de 11h30 à 13H.
Son intervention permettra de mettre en lumière l’objet de départ qui est de s’inspirer de l’histoire pour l’inscrire dans le débat actuel, en l’occurrence redécouvrir un personnage enseveli et en faire un outil dans la réponse au racisme. Cela peut-être constituer un droit et même un devoir pour l’historien. Et, dans le cas présent, l’historien d’investigation. Ce droit à l’histoire d’investigation (comme il existe un journalisme d’investigation) s’accompagne aussi d’un droit à la création littéraire en ce sens que lorsque le corpus est insuffisant l’historien peut aussi combler les trous dans le matériel historique en donnant jour à des hypothèses. Lesquelles peuvent se vérifier par la suite. Guédé a travaillé en ce sens et c’est notamment le cas pour l’hypothèse d’un voyage de Saint-George à Vienne dont les preuves manquaient mais qu’un faisceau de présomption rendait plausible. Les documents trouvés ces dernières années tendant maintenant à accréditer cette idée et celle d’une rencontre avec Mozart dans la capitale autrichienne.
Ce travail intellectuel peut aller jusqu’à la fiction, dès lors qu’elle reste dans le domaine du plausible ou du symbolisme. C’est le cas pour l’opéra « Le Nègre des Lumières », dont un extrait sera projeté.
À la suite de son intervention, un concert de certaines des œuvres de Saint-George sera donné. Parmi ses œuvres, vous pourrez retrouvez les sonates pour piano en Ré Majeur et en Sol mineur ainsi que la sonate pour violon et piano en Fa Majeur et l‘Aria con variazione en Sol Majeur, joué notamment par Marie-Anne Favreau.
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